Sur les traces de Nacho Grez

Carte blanche
Isabelle Ambregna - 9 janvier 2021

Empreintes, neige soufflée, exploration verticale... Le photographe Nacho Grez régénère notre regard en ce début d'année. À suivre.

Lors de la Pierra Menta compétition internationale de ski de montagne, 35 ans en mars 2021 — « Neige soufflée », Vercors. — Balcons de Lans-en-Vercors — Traversée du glacier Cayuqueo, au pied du San Valentin, Patagonie —Vallée de la Clarée.
Nacho Grez

La montagne est son ancrage. Il a vécu quelques temps entre La Tronche et Grenoble mais rapidement, le Vercors lui a fait un appel du pied. Le photoreporter qui a passé 12 ans en Patagonie, ne s’échappe de son petit village du Vercors que pour grimper vers le ciel, à ski de rando ou à bord d’un hélico, comme ce jour où il capture, à Arêches-Beaufort (Savoie) lors de sa (première) Pierra Menta « les trois minutes d’avance prise par William Bon Mardion (coéquipier : Mathéo Jacquemoud) sur l’équipe italienne ». Instant de grâce.

Sa vocation pour la photographie est née en montagne lorsqu’il enseigne à l’Ecole NOLS (National Outdoor Leadership School) et effectue ses premières images qu’il ne cesse de préciser pour « trouver une échelle en relation avec le paysage. Les traces, les personnes, tout ce que je vois dans mon objectif prend du sens quand la nature domine la photo et nous », confie Nacho Grez. Le sien est précieux.  

 

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